Emmanuelle Wargon signe le Contrat de transition écologique du territoire Terres de Lorraine

Le Vendredi 4 octobre 2019

Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, a signé ce jour, en présence de l’ensemble des partenaires engagés sur le territoire, le Contrat de transition écologique du territoire Terres de Lorraine.

« Ce contrat de transition écologique est un partenariat exemplaire entre le secteur public et le secteur privée, en faveur de la transition écologique. De plus, c’est un contrat équilibré qui associe le développement économique, la création d’emploi et les réductions des inégalités au sein du territoire. »

Le Pays Terres de Lorraine regroupe quatre communautés de communes engagées dans la transition écologique : la communauté de communes du Pays de Colombey et du Sud Toulois, la communauté de communes Moselle et Madon, la communauté de communes du Pays du Saintois, et la communauté de communes Terres Touloises. Ce périmètre correspondant également à un territoire d’industrie, il a été proposé au territoire d’expérimenter une intégration plus forte des nécessaires transitions, en développant un contrat de transition écologique et industrielle (CTEI).

Co-construit localement, le contrat de transition écologique comprend une première série de 27 actions concrètes pour un montant de plus de 53 millions d’euros, dont 42 millions d’euros provenant du secteur privé.

Parmi les actions, ce contrat prévoit la mise en place d’un dispositif « d’intracting », proposé aux petites et moyennes collectivités locales en partenariat avec la banque des territoires, permettant la rénovation d’équipements énergétiques (bâtiment et éclairage public) sous forme d’une avance financière remboursable à partir des économies d’énergie générées.

Une démarche d’écologie industrielle territoriale, portée par l’association Parole d’entreprises, sera pleinement déployée et inclus plusieurs actions en matière de recyclage et d’engagements 0 déchets (charte « 0 déchets », recyclage de matériel bureautique, valorisation de chaleur fatale, réutilisation de matériel médical, etc.).  
Le contrat de transition écologique prévoit également plusieurs actions en matière de restauration de continuités écologiques et de la trame verte et bleue du territoire (plantation et restauration de linéaires de haies, de vergers, réouvertures de pelouses calcicoles et de voies ferrées désaffectées, créations de mares, etc.), de mise en place de réseaux de chaleur, et de production d’électricité renouvelable.  

La démarche CTE

Le contrat de transition écologique (CTE) est co-construit à l’échelle d’un ou plusieurs Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), entre l’État et des collectivités, en lien avec des acteurs publics et privés.  Il comprend un programme d’actions d’une durée de 3 à 4 ans, avec des engagements précis établis entre partenaires, et des objectifs de résultats qui font l’objet d’un suivi et d’une évaluation.

Les CTE permettent de mettre au point des actions opérationnelles de transition écologique lancées dans l’année suivant la signature du contrat. Ces actions ont aussi vocation à renforcer, voire à transformer la dynamique économique du territoire. Les CTE montrent que la transition écologique est aussi un moteur de développement économique, notamment via la création de nouvelles filières économiques vertueuses (économie circulaire territoriale, formation professionnelle et reconversion, création d’emplois locaux…).

Une attention est particulièrement portée aux partenariats avec les entreprises, invitées à porter ou participer aux projets du CTE, afin de contribuer à développer les compétences, les activités économiques et les emplois en lien avec la transition écologique.

 

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