La forêt, un enjeu majeur de préservation et de reconquête de la biodiversité

Le Lundi 12 décembre 2016


Crédits : A. Bouissou/Ministère

Barbara Pompili, Secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité s’est rendue dans une forêt privée, le Bois de la Belle Epine à Hébécourt le 12 décembre 2016. Objectif : mettre en avant la biodiversité et les bonnes pratiques dans la gestion des forêts privées.

La forêt française qui couvre 30% du territoire est riche de sa diversité.

La forêt privée représente près des trois-quarts des surfaces forestières en France, 11 millions d’hectares, environ 20 % du territoire et 3,5 millions de propriétaires forestiers. Lors de sa rencontre avec Alexis Ducousso, propriétaire du bois de la Belle Epine, Barbara Pompili a souligné l’importance de la prise en compte de la biodiversité commune essentielle au bon fonctionnement de la forêt. Elle a également insisté sur l’utilité de l’implantation locale valorisé par le propriétaire de la forêt de Belle Epine qui insiste beaucoup sur l’aspect social de son activité en impliquant les habitants des alentours dans son projet : visites organisées pour les élus, des écoles... Une partie du bois est aussi exploitée en bois de chauffage par les habitants en échange de coup de main dans la gestion de la forêt.

L’indice de biodiversité potentielle

C’est une méthode d’évaluation développée par le Centre National de la Propriété Forestière (CNPF) en 2008 pour donner aux propriétaires forestiers une vision de l’incidence de leur gestion sur l’évolution de la biodiversité. Cette méthode se base sur des critères simples qu’un forestier sans formation ou accompagnement peut identifier : nombres d’essences présentes, présence ou non de bois morts, « âge » et taille des arbres, présence de milieux aquatiques etc…

Concilier forêt, économie, biodiversité et société

La Secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité a aussi mis en avant la compatibilité entre l’activité économique liée à l’exploitation du bois (chauffage ou bois d’œuvre) et les actions de protection de la biodiversité. L’activité économique comme couper des arbres, par exemple, peut permettre de financer des actions dans ce domaine.

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